Alpes-de-Haute-Provence
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L'Église de Digne,
Riez et Sisteron
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  L'histoire de l'évêché de Digne, Riez et Sisteron  
     
 

Le diocèse de Digne, dont les limites correspondent aujourd'hui à celles du département des Alpes-de-Haute-Provence, ne comprenait avant la Révolution que les cantons actuels de Digne et de La Javie (à l'exception de quelques communes), ainsi qu'une partie de celui de Seyne.

Une même obscurité enveloppe l'origine des évêchés de Haute-Provence et celle de leur christianisation. La pénétration profonde du christianisme au lVème siècle, après l'Edit de Milan, favorisa l'éclosion d'évêchés aussi nombreux que pouvaient l'être les « civitates » dans une terre montagneuse naturellement morcelée et cloisonnée.

Des noms d'évêques signataires d'actes conciliaires apparaissent (sans que ceux-ci cependant soient indubitablement les premiers titulaires des sièges mentionnés) : Saint Maxime à Riez en 433, Claude à Castellane et Sévérien à Thorame en 439.

A la fin du Vème ou au début du Vlème siècle Jean à Sisteron (évêché peut-être détaché du siège de Gap), Marcel à Senez en 506, puis au milieu du Vlème siècle Claude à Glandèves en 541.

La « civitas Rigomagensium » - vallée de Barcelonnette - est la seule à ne pas avoir d'évêque connu, mais l'absence de documents faisant état d'un évêque en Ubaye peut n'être qu'accidentelle. Rigomagus, qui n'a pas encore été localisée avec précision, aurait été le siège épiscopal d'un évêché démembré dès le Vlème siècle.

Dans les montagnes du Verdon, les diocèses eurent tendance à se grouper assez vite. Castellane devait, au début du Vlème siècle, disparaître au profit de Senez.

Quant aux églises métropolitaines d'Aix et d'Embrun, leur rôle ne devint effectif que sous Charlemagne. D'Embrun relevaient les évêchés de Digne, de Glandèves-Entrevaux et de Senez, les autres étant rattachés à Aix.

Ce découpage des Alpes de Haute-Provence devait se maintenir jusqu'à la Révolution.

Seule modification, et de fort peu d'importance, le siège de Glandèves fut, à une date indéterminée (sans doute après les troubles du XlVème siècle), transféré à Entrevaux. Celui de Senez ne put jamais l'être à Castellane, malgré toutes les tentatives de ses évêques.

Les premiers chapitres cathédraux étaient apparus aux Xème siècle à Riez, à Senez et à Sisteron. Ceux de Glandèves et de Digne auraient été institués respectivement aux Xlème et Xllème siècles. De tous les diocèses des Alpes de Haute-Provence, celui de Digne, au centre du département, devait être le seul maintenu à la Révolution. Il s'étendit même à tout le département dont Digne était le chef-lieu.

Le concordat du 15 juillet 1801, en supprimant le siège d'Embrun et en maintenant la suppression de celui de Gap (décrétée en 1790) l'agrandit encore du territoire des Hautes-Alpes.

Mais après la reconstitution du diocèse de Gap par un nouveau concordat signé à Rome le 11 juin 1817, le diocèse reprit alors les dimensions que lui avait assignées la Révolution : celles du département des Basses-Alpes, devenu depuis Alpes de Haute-Provence, englobant les anciens sièges épiscopaux de Glandèves-Entrevaux, de Riez, de Senez et de Sisteron, sans toutefois comprendre les territoires qui étaient sous leur juridiction, avec des portions notables des évêchés d'Apt et de Gap et des archevêchés d'Aix et d'Embrun.

Par décret de la Sacrée Congrégation Consistoriale du 15 février 1916, le nouveau diocèse ainsi formé a pris le nom de diocèse de Digne, Riez et Sisteron. Il est suffragant de la Métropole d'Aix et fait partie de la Région Apostolique Provence-Méditerranée.


Parmi les évêques de Digne, figure en tout premier plan, Mgr Charles de Miollis (1753-1843), le restaurateur inoublié du Diocèse après la tourmente révolutionnaire, mort en odeur de sainteté, au terme d'un épiscopat de 38 ans, dont 33 à Digne.

Il faut citer également le nom de Mgr Marie-Dominique Sibour (1792-1857), administrateur réputé, auteur des célèbres « Institutions Synodales » qui firent en leur temps autorité en matière canonique, mort archevêque de Paris, ainsi que celui de Mgr Marie-Julien Meirieu (1800-1884), réformateur liturgique,à l'origine du « Plainchant de Digne », adopté par de nombreux diocèses. Il fonda le Petit Séminaire et la Maîtrise épiscopale.


Le diocèse de Digne comporte une population de 139.523 habitants sur une superficie de 698 840 hectares (recensement de 1999), il comprend 7 archiprêtrés qui totalisent 198 paroisses pour 199 communes :


- Archiprêtré de la Bléone : 24.477 habitants
- Archiprêtré de l'Ubaye et Blanche: 9.938 habitants.
- Archiprêtré Var et Verdon : 9.241 habitants
- Archiprêtré du Pays de Manosque: 38.751 habitants
- Archiprêtré du Pays de Forcalquier: 16.924 habitants
- Archiprêtré du Plateau des Lavandes: 10.117 habitants
- Archiprêtré de Moyenne Durance: 30.075 habitants.

 
     
   
 
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