Église
de Dauphin
Titulaire : saint Martin, évêque de Tours
Patron : L'Assomption de la Sainte Vierge, sous le vocable
de Notre-Dame d'Hubages.
L'ensemble de l'édifice est construit
en partie sur la citerne de l'ancien château seigneurial,
et en partie sur des caveaux funéraires Cette église
n'était au départ que la chapelle du château
de Dauphin. Dédiée à saint Patrice,
patron du premier seigneur du lieu (Guigo Dalfinus IX d'Albon,
neveu du comte Gospatric de Northumberland) elle ne comprenait
alors que la seule nef centrale, moins le chœur.
La nef, très ancienne, romane dès
l'origine, a été construite vers 1125. Les
piliers sont de la même époque..
La voûte a été détruite à
la fin du seizième siècle par une troupe d'hommes
d'armes qui avait envahi le village. On la reconstruisit
alors en matériaux ordinaires de mauvaise qualité.
Le chœur a probablement été édifié
en 1524, année où le sieur de Bouliers, seigneur
de Dauphin, voulut bien concéder l'usage de sa chapelle
comme église paroissiale, alors que l'ancienne se
trouvait au quartier du Prieuré, sur l'emplacement
du cimetière actuel. La nouvelle église fût
alors dédiée à saint Martin de Tours.
Le chœur, à chevet plat, est voûté
sur croisées d'ogives complexes formant rosace en
leur centre. C'est un bel ouvrage d'architecture en pierre
de taille de Mane.
Le bas-côté sud date du milieu
du seizième siècle. Il est voûté
sur croisées d'ogives à méplat central
et à facettes concaves. Le bas-côté
nord est conçu sur le même modèle. La
première travée du côté du couchant
occupe la base d'une tour d'angle de l'ancien château
seigneurial de Dauphin (meurtrières). Ce fut, autrefois,
la chapelle des Pénitents. Les deux autres travées
ont été construites en 1856 afin de donner
à l'ensemble de l'édifice une forme plus symétrique.
Le portail d'entrée est de la première
moitié du di-septième siècle. Le clocher
date de 1750 et a été restauré en 1966.
Une réfection totale de l'intérieur
de l'édifice, y compris chauffage et électricité,
a été réalisée par la municipalité
; les travaux ont pris fin à l'automne 2006.
Les informations nous ont été
communiquées par Michelle Léouffre.