Porter
la communion aux malades
Rappelons-nous
que, à la demande de Jésus lui-même, lors
de la dernière Cène, les hosties et le vin que
le prêtre consacre, pendant la messe, en union avec
toute l’Église, deviennent le Corps et le Sang
de Jésus-Christ, Fils de Dieu, répandus sur
la Croix pour notre salut. À ce moment-là, les
gens qui sont présents à la messe, peuvent communier
au Corps du Christ. Puis les hosties qui restent sont déposées
dans un ciboire, lui-même déposé dans
le tabernacle.
À l’origine,
il s’agissait d’y garder des hosties consacrées
pour les malades (et les personnes âgées) à
qui l’on peut porter la communion (seulement à
ces personnes). Par la suite, les fidèles ont pris
l’habitude de venir y adorer le Saint Sacrement, en
dehors de la messe.
Porter la
communion à un malade (ou une personne âgée)
est un geste de foi et une démarche fraternelle de
la communauté chrétienne envers un de ses membres
qui ne peut pas se rendre à l’église.
C’est le Christ qui, par l’entremise d’une
personne, vient rejoindre un membre de son Corps qui est souffrant
pour le réconforter et l’assister de sa Présence.
Par ce geste, le malade reste uni à la communauté
chrétienne ; il est soutenu par la Parole de Dieu,
par le Corps du Christ et par le geste fraternel de celui
ou de celle qui lui apporte la communion.
À cause
de la grandeur de ce service, il est important de préparer
et le malade et celui ou celle qui remplit ce ministère.
Dans la maison, on se doit de créer un climat et une
ambiance propice à la prière, au recueillement,
à la rencontre du Seigneur.
Dans le secteur
paroissial d’Oraison, des membres de la pastorale de
la santé portent la communion aux malades (ou aux personnes
âgées) qui le désirent et qui leur sont
signalés. Mais cela peut aussi être fait par
un membre de la famille. Il est nécessaire alors de
se signaler au prêtre, qui précise comment faire.
Denis Baudot
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