Le 10 mai 1975, un groupe de trois « sœurs pauvres » du monastère de Nazareth vint s'établir à Riez, sur la colline Saint-Maxime.

En 1974, le cardinal Marty, archévêque de Paris, lançait un appel aux contemplatives pour un mode de vie plus accessible, plus lisible et plus visible.

Le projet en petite fraternité ne pouvant pas se réaliser en terre d'Israël, cinq sœurs, avec l'accord de Rome, regagnèrent la France où elles furent accueillies au monastère de La Verdière, à Montfavet, près d'Avignon, à la demande de l'évêque de Digne dans l'attente de trouver un lieu propice à la réalisation de leur désir.

Mgr Bernardin Collin, franciscain, responsable des moniales de France et évêque de Digne souhaitait des religieuses contemplatives dans son diocèse. Il propose divers endroits dont l'ermitage Saint-Maxime qui appartenait à la ville de Riez et qui était occupé par un vieil ermite capucin et un franciscain de retour du Maroc.

La beauté du site, les bâtiments en retrait du village et la simplicité des lieux conquirent d'emblée les sœurs malgré la vétusté des locaux. Très vite, des travaux furent entrepris pour rendre les lieux habitables.

Un seul « obstacle » à vaincre : les réticences du frère Porphyre qui souhaitait non des sœurs mais des frères ! Mais il se laissa attendrir et remit les clés de la maison aux sœurs.

Là, elles purent continuer leur mission de prière en ce haut lieu spirituel depuis le cinquième siècle où la figure de saint Maxime, évêque de Riez, continue de rayonner.