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Le
Père
Christophe Disdier-Chave, vicaire général, représentant
Mgr François-Xavier Loizeau, evêque du diocèse,
a présidé dimanche 11 mai à Gréoux-les-Bains,
la messe en plein air, célébrée dans le
cadre du congrès national du Félibrige.
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« La foi,
qui a très tôt imprégné cette terre
de Provence, ne détruit pas la culture d'un pays, elle l'enrichit ».
C'est en ces termes que le Père Christophe Disdier-Chave,
vicaire général, représentant Mgr François-Xavier
Loizeau, evêque du diocèse, a ouvert dimanche 11 mai à Gréoux-les-Bains,
la messe en plein air, célébrée dans le cadre
du congrès national du Félibrige. De son côté,
le Père Georges Passerat, venu du diocèse de Toulouse,
fera remarquer, dans son homélie, la beauté de la
langue d'Oc à travers deux événements: En
1854 à Lourdes, la Vierge Marie qui, en gascon, donne son
nom - l'Immaculée Conception- et en 1858 Frédéric
Mistral, fondateur du mouvement., qui compose son chef d'oeuvre « Mireille ».
L'hymne des Provençaux, repris en chant d'envoi par l'assistance,
est d'ailleurs un chant à la Vierge Marie, illustration
supplémentaire du lien étroit sur notre territoire
entre foi et culture.
Les groupes folkloriques,
environ 400 personnes, représentant les différentes
maintenances du mouvement, ont ensuite défilé dans
les ruelles, pour le plus grand émerveillement des curistes
et touristes, nombreux en cette période. Sur l'esplanade
du château des Templiers, en cours de restauration, le maire
Paul Audan s'est félicité de cette manifestation
qui restitue l'image « d'une Provence vive, gaie et
jeune, respectueuse de son passé et tournée vers
l'avenir ».
C'est la troisième
fois dans son histoire que le congrès national du Félibrige
s'installe dans les Alpes de Haute Provence, une reconnaissance
sans doute de la vitalité du mouvement dans le département. « De
fait, confirme un des organisateurs au niveau local, le mouvement,
avec une centaine de félibres, et une douzaine de groupes
folkloriques, prend de l'ampleur chez nous ». |
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