Les 15 et 16 septembre derniers, aux membres d’un conseil
épiscopal en partie renouvelé et aux archiprêtres,
j’ai proposé qu’ensemble, et avec tous, nous
donnions un nouvel élan missionnaire à notre Église
diocésaine.
Il me semble en effet que nous sommes sur une piste de randonnée,
dont nous avons bien balisé le terrain et que nous devons
prendre et garder souffle pour mener à bien ce que nous
entreprenons ensemble, ministres ordonnés et laïcs,
depuis des années.
Dans le sillon tracé par le concile Vatican II, le synode
diocésain qui a eu lieu de 1991 à 1994 a donné
de l’élan, c’est indéniable, et nous
en récoltons les fruits autour des cinq priorités
données alors (jeunes, précarités, famille,
charges confiées aux laïcs, communication) et, plus
largement, dans cette conscience d’appartenir à une
Église diocésaine « humble et fidèle,
fraternelle et joyeuse, fervente et audacieuse ». En 1999,
un bilan en avait été fait afin de poursuivre sur
la lancée. Sont venues les années jubilaires, de
1998 à l’an 2000, qui ont renouvelé notre
ferveur puisée dans le mystère d’un Dieu Père-Fils-Esprit,
enracinée dans notre région par les saints locaux
et ouverte à tous les chercheurs de Dieu en notre temps.
Pour creuser plus loin et plus profond la ligne conciliaire
et synodale de notre Église, j’ai entrepris, depuis
2002 une visite pastorale complète de chacun de nos archiprêtrés,
secteurs et paroisses : j’ai pu mesurer sur le terrain les
grandeurs et les faiblesses de nos communautés et j’ai
surtout encouragé, par la consolidation ou la mise en place
de conseils et de relais, la responsabilité commune des
prêtres et des laïcs chrétiens au service de
tous leurs frères et sœurs des villes et villages.
Au cours de cette année pastorale, je vais visiter les
mouvements et services qui œuvrent au niveau diocésain.
De tout cela, je ferai un bilan et donnerai des lignes de progrès
à suivre dans notre situation actuelle.
Voilà l’histoire sainte de notre Église
depuis une bonne dizaine d’années. Et après ?
Nous voici, moi avec vous, devant une dizaine d’années
à vivre ensemble pour que notre Église diocésaine
aît toujours la fraîcheur et la force dont elle a
besoin pour annoncer l’Évangile aujourd’hui
et qu’elle apparaisse aux yeux de tous comme une fontaine
d’eau vive, afin que « tous aient la Vie et en abondance.
» (Jn 10, 10)
Comment faire alors pour nous redonner un nouvel élan missionnaire
renouvelé qui parte de la source de notre foi et de notre
espérance, le Christ Jésus et qui y conduise ? La
réunion des 15 et 16 septembre a porté principalement
sur les objectifs et les moyens d’un tel dynamisme à
impulser. La réflexion va se poursuivre en nos conseils
diocésains à partir d’une équipe-pilote.
Église de Digne et le site Internet vous mettront
régulièrement au courant. Sans entrer aujourd’hui
dans les étapes de cette préparation, je vous livre
quelques expressions qui sont venues dans notre réflexion,
sous forme de verbes à l’infinitif actif :