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Ecclesia 04, 28 septembre 2008,
Mot d’introduction à la « Messe des nations »
Nous venons de clamer avec entrain : « Eglise en fête, peuple rassemblé par Jésus-Christ, chante les merveilles de ton Dieu ! ».
Ce chant proclame ce que nous sommes : une assemblée qui célèbre son Dieu Père créateur et le Souffle de son Esprit, la Parole de Vie et le Corps de son Sauveur ! C’est cela qui, d’abord, nous réunit et nous fait jubiler : un Dieu désirable et qui nous désire !
Ce chant proclame ce que nous sommes : un peuple de frères et sœurs, venus des quatre horizons de notre département et des départements voisins pour nous reconnaître mutuellement dans la foi que nous partageons.
Ce chant proclame ce que nous sommes avec un cœur plus large encore : accueillant nos frères et sœurs qui, sans partager totalement notre foi, nous sont chers comme des frères et sœurs en humanité, avec qui nous sommes en travail commun d’humanité vis-à-vis de nos frères et soeurs de chez nous et de toutes les nations, chez nous et chez eux. Rappelons-nous : « Si le monde était un village » !
Ainsi, le cœur largement ouvert, accueillons la libération que Dieu offre à tous dans son Esprit d’Amour ! Accueillons le partage qu’il nous fait, à parts égales, de son Amour infini, universel et éternel, pour partager à notre tour son Esprit de renaissance, son Esprit de délivrance, son Esprit de Pentecôte qu’il désire répandre, par nous, sur toutes les nations de notre terre !
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