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Comme le veut la
tradition, Mgr François-Xavier Loizeau, évêque
du diocèse, avait fait le déplacement jusqu'à l'église
romane de Salagon, consacrée à « Notre-Dame »,
pour y célébrer la fête de l'Assomption.
« Sous
la beauté visible à nos yeux, a expliqué Mgr
Loizeau en introduction, transparaît comme une beauté indicible.
Laissons-nous saisir par le mystère divin inscrit dans l'art
humain! ».
Dans son homélie,
le Père Loizeau a voulu placer cette fête de l'Assomption
sous le signe de l'Espérance: « Marie nous guide
vers l'Espérance », a-t-il dit en substance.
S'appuyant sur les témoignages de vie d'Olivier Messiaen,
d'Alexandre Soljenitsyne ou encore d'Ingrid Betancourt, le Père
Loizeau d'ajouter: «L'espérance se vit dans la confiance
de naissances et renaissances toujours possibles, même au
creux des désespérances humaines les plus grandes ».
Mgr Loizeau s'est davantage attardé sur le souvenir d'un
roman de son enfance « les cloches de Nagasaki »,
où il est question d'une petite fille déambulant
avec son grand père dans les décombres de la ville
bombardée et lui offrant un brin de myosotis. Et le
grand père de réagir ainsi «la vie peut recommencer! ». « En
cette célébration mariale, a poursuivi l'évêque,
ce récit fait image en moi: je vois la petite fille Marie
offrir à Dieu le myosotis de notre humanité, Jésus.
Et Dieu de réagir: la vie peut recommencer (...) Nous nous
rappelons que sur les terres les plus noires de notre humanité,
la Vie a recommencé. Et ceci grâce à Dieu qui
avait prédisposé l'être de Marie pour en faire
la mère de l'humanité renouvelée par Jésus ».
A l'issue de cette
eucharistie, à laquelle quelque 200 personnes ont participé,
un apéritif a été partagé dans les
jardins de l'ancien prieuré.
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