Arrivée dans les Alpes-à Veynes-en 1988 en provenance du Pas de Calais, Isabelle Cazajous a été tout d'abord monitrice-éducatrice au sein de la maison d'enfants asthmatiques à Briançon, avant de prendre la direction du centre social d'Aspres sur Buëch.

En 2000, elle décide de donner un virage à sa carrière. « J'avais d'être plus près des personnes en difficulté », explique-t-elle.

Animatrice pendant 7 ans au sein de la délégation des Alpes du Sud (départements 04 et 05) du Secours catholique, elle a pris le 11 septembre dernier ses nouvelles fonctions de déléguée permanente. Sa première mission est de mettre en place une équipe d'animation territoriale par département, composée d'un animateur salarié, en cours de recrutement, et d'un référent bénévole (pour le 04, il s'agit de Huguette Folli  -  voir page du secours catholique).

Selon elle, le grand défi à relever est celui de l'isolement...

Le mot au Président

La priorité de cette nouvelle rentrée ...

C'est la rentrée ! A Gap, Isabelle Cazajous, forte de la confiance de nos évêques de Digne et de Gap, du Secrétaire Général, Pierre Levené, du Délégué à la Vie Régionale, Jean Desbois, et du Bureau, a "pris les rênes" de la délégation des Alpes du sud. Son professionnalisme, son expérience du réseau, sa connaissance des pauvretés de nos secteurs, son engagement militant de terrain et son charisme sont autant d'atouts essentiels pour le Secours Catholique.

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le Siège Social vient de nous donner l’autorisation de recruter deux animateurs, l'un en remplacement d'Isabelle, l'autre en création de poste. L'un pour le diocèse de Digne (EAT 04), l'autre pour celui de Gap (EAT 05). Voilà de nombreux changements qui font naître beaucoup d'espoir et qui vont redynamiser, en cette rentrée, notre engagement auprès des personnes les plus démunies...

Notre "métier", reste le même : c'est l'écoute. Non pas une écoute virtuelle, comme sur Internet, mais une écoute nécessitant une présence réelle. Une présence forte, une présence régulière, une présence organisée.

N'avez-vous pas remarqué, dans nos accueils, que lorsque par bonheur quelqu'un nous renvoie du positif sur la relation que nous avons tissée avec lui, il ne dit pas "merci pour ce que vous avez fait pour moi", mais plutôt "merci de m'avoir écouté, merci d'avoir été là..."?

Etre davantage présent auprès des personnes les plus pauvres de nos deux départements reste, plus que jamais, la priorité de cette nouvelle rentrée ...

Je vous souhaite à tous, une rentrée fraternelle ...

Norbert Mouiren