La semaine de prière pour l’unité des Chrétiens constitue pour tous ceux qui ont en commun de se recommander du même Christ et de la même bible, une occasion de prier ensemble pour que le vœu du Christ (qu’ils soient UN afin que le monde croie) se réalise et de se poser, si possible, la question : Comment… par quels moyens… l’œcuménisme peut-il progresser ?
Or, à cette question, les Eglises chrétiennes d’Europe ont répondu en 2001, en proposant une ‘‘Charte œcuménique européenne’’ qui présente douze objectifs.
Lors du ‘‘troisième forum œcuménique Européen’’ à Sibiu -en Roumanie- nous avons entendu des responsables de la société civile (dont Manuel Barroso) demander aux chrétiens d’Europe de mettre leur foi chrétienne, avec des moyens appropriés, au service de tout ce qui peut favoriser l’union, la cohésion, la compréhension mutuelle en Europe. De plus, pour ce qui concerne plus spécialement la France, le 14 mai 2008, nous avons vu et entendu les trois co-présidents du Conseil d’Eglises Chrétiennes en France renouveler l’appel à mettre en œuvre la charte.
De celle-ci, pour aujourd’hui ; nous signalons la façon dont se met en place la mise en œuvre des ‘‘résolutions’’ n°3 et n°12, en souhaitant que beaucoup appuient ces initiatives et prennent en charge les autres résolutions.
La résolution n°3 s’intitule : ‘‘Aller les uns vers les autres’’ et commence ainsi : ‘‘Dans l’esprit de l’Evngile, nous devons réviser ensemble l’histoire des Eglises chrétiennes qui est marquée par des divisions, des hostilités et, même des conflits armés’’. Pour mettre en œuvre cette résolution depuis le mois de juin, nous avons élargi la concertation entre responsables d’Eglises chrétiennes et en ce début de janvier, ce sont des responsables d’Eglises Réformée, Adventiste, Evangélique et Catholique qui vont préparer ensemble la veillée de prière œcuménique du 23 janvier tout en ayant ensemble d’autres objectifs annoncés un peu plus tard.
La résolution n°9 s’intitule : ‘‘Sauvegarder la création’’ et commence ainsi : ‘‘Dans notre foi en l’amour de Dieu, le créateur, nous reconnaissons avec gratitude le cadeau de la création, la valeur et la beauté de la nature. Mais nous voyons avec effroi que les biens de la terre sont surexploités sans considération de leurs valeurs propres, sans tenir compte de leur caractère limité et sans égard pour le bien des générations futures’’.
Les responsables des quatre Eglises ont approfondi avec des membres de leur Eglise, leurs convictions à propos de ce thème.
De plus, nous avons échangé sur ce sujet qui concerne tant de personnes et situations, avec des élus qui sont aussi directement concernés. Un projet de communication s’élabore ainsi et devrait se concrétiser durant la période fixée par les diverses Eglises entre le 1er septembre (début de l’année liturgique pour les orthodoxes) et le 4 octobre (marqué par la fête de St François d’Assise, chantre de la création).
P. Gaston Savornin, Délégué diocésain à l’oecuménisme
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