Célébration à la fin de la Randonnée-Catéchèse du 21 mars
2009
D’Abraham à Jésus, Parcourir
la Bible avec des ânes.
Devant la porte de l’église :
Chant : « Seigneur nous arrivons des quatre coins de l’horizon »
« fil-rouge »
des textes contés tout au long de la journée
Vous
vous souvenez ? Quand nous sommes partis, ce
matin, pour marcher jusqu’à Jérusalem, nous avons commencé par délier
les ânes pour qu’ils puissent boire de cette eau qui est si importante pour la
vie.
Puis, de toutes les villes de la planète que nous tenions
entre nos mains, nous avons choisi la direction de Jérusalem.
Quand
nous nous sommes arrêtés, nous avons écouté l’histoire de Balaam
et de son ânesse.
Heureusement
qu’il avait son ânesse, Balaam pour échapper à
la mort, reconnaître la présence de Dieu et comprendre ce qu’il avait à faire !
C’est celui qui a l’air petit et simple qui nous apporte l’essentiel. Alors, Balaam a pu prononcer, de la part d’un peuple étranger à
Israël, une annonce
du Messie.
Rappelez-vous
alors les exultet qui s’élançaient vers
le ciel ! la joie d’entendre le prophète Zacharie annoncer, lui aussi,
plus tard, la venue du messie, sur un ânon. Un vrai roi, mais pour la paix, pas
pour la guerre ; un roi sans chevaux ni chars.
Dans
la forêt, qui a aperçu Zachée dans son arbre ? Hé bien, la Bible
nous décrit cet épisode alors que, comme nous, Jésus partait pour sa dernière
journée de marche vers Jérusalem. Il était à Jéricho, à quelques heures à
pied de cette ville.
Et,
lui aussi, il a aperçu Zachée dans son figuier-sycomore. Zachée est descendu de
l’arbre, comme un beau fruit mûr, prêt à être cueilli, c’est alors que
Jésus l’a sauvé. Avec le passage et l’accueil de Jésus, les promesse des
prophètes se réalisent, il n’y a plus de figues pas mûres mais de bonnes figues.
Au
bord du lac, qui s’étaient échappé ? Des ânesses ! et Saül les
cherchait. Encore des ânesses, pour nous faire comprendre que c’est Dieu qui
désigne le roi d’Israël. Mais rappelez-vous, ce roi s’était caché, dans les
bagages… et il faut le chercher.
Alors,
au repas, nous avons pris du temps avec les ânes et entre nous. Les ânes nous
ont encore rappelé qu’il est meilleur de s’entendre que de se battre les uns
contre les autres.
Et
il a fallu grimper ; jusqu’en haut de la montagne, après avoir
laissé les ânes un peu plus bas, comme Abraham. Certains sont montés en
portant eux même le bois du sacrifice, comme Jésus portera sa croix. Nous avons
entendu comment Dieu a délié Isaac. La corne du bélier pris dans les
buissons qui ont accroché sa laine, annonce que Jésus sera l’agneau, offert, le
fils unique dont la résurrection nous délie tous de la mort.
De
là haut, nous avons vu la gorge du Verdon, avec, de l’autre coté du ravin la
remontée. Et il nous a été raconté le même parcours de Jésus, quand il arrive,
en fin de journée devant Jérusalem, avec la descente du mont des
oliviers vers le Cédron puis sa remontée pour entrer, en roi, par les portes
de Jérusalem. Il a été reconnu : il est le messie qui sauve, ce
messie de paix monté sur un ânon, ce messie qui porte le fruit à maturité.
Messie
acclamé maintenant avec des rameaux, mais qui va descendre dans la
souffrance et la mort, avant de ressusciter, de remonter vers son père, en
faisant de nous les enfants du Père. Lors de la lecture du paysage, que nous avons
partagée, on pouvait voir cette descente, avant d’atteindre le beau village.
Psaume 23 (24) 7-10
Prêtre : « portes, levez vos frontons, élevez-vous portes éternelles, qu’Il entre, le roi de gloire ! »
L’assemblée : « qui est ce roi de gloire ? » (l’animateur ayant levé un panneau avec cette phrase)
Evêque : C’est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur le vaillant des combats ».
Prêtre : « portes,
levez vos frontons, élevez-vous portes éternelles, qu’Il entre, le roi de
gloire ! »
L’assemblée : « qui est ce roi de gloire ? »
Evêque : C’est le Seigneur, Dieu de l’univers, C’est Lui le roi de
gloire ».
L’évêque : Frappe par 3 fois à la porte de l’église, avec sa crosse,
et l’ouvre.
entrée en
procession
Chant : « Jésus me voici devant Toi, tout simplement dans le silence. Rien n’est plus important pour moi que d’habiter en ta présence ».
2.
Avec l’orage ou le ciel bleu, avec ce monde et ses naufrages
Ceux qui te prient ou bien tous ceux qui restent sourds à ton message
3.
Quand viendra-t-il ton jour mon Dieu où j’apercevrai ton visage
Tu seras là, c’est merveilleux, les bras ouverts sur mon passage.
« Prions le Seigneur »
Ø On apporte une longe d’ânes et une coupe d’eau
« comme nous avons délié les ânes qui ne pouvaient pas aller boire
Libère-nous,
Seigneur et conduis-nous vers ton Eau vive.
Ø On apporte la corne de bélier et une corde
« comme
Tu as délié Isaac, Dieu d’amour qui ne veut pas la mort de l’homme
Libère-nous,
Seigneur, de nos entraves quotidiennes et conduis-nous vers Ta Vie »
Ø On apporte la croix et la lumière
« comme
Jésus nous a déliés des liens de la mort par la croix et sa résurrection
Libère-nous, Seigneur, de ce qui nous sépare de Toi et conduis-nous vers Ta lumière »
Texte
des Rameaux en Luc 19,28-40
Homélie
de Mgr Loizeau
L’animatrice
propose une relecture, par les participants, de ce qu’ils ont vécu pendant
cette randonnée-catéchèse entrecoupée par un refrain.
Refrain « toute ma vie à
marcher, toute ma vie marcher la main dans la main, chanter avec Toi tout au
long du chemin (bis)
Introduction
au Notre-Père, par l’évêque
Notre-Père
chanté
Bénédiction
et Envoi
Chant : Que vive mon âme à
te louer