Mot d'introduction  :

Bonjour à toutes et à tous. Merci aux intervenants d’avoir préparé cette soirée avec le sérieux que l’on connaît. M. Gilbert Carayon, pasteur de la communauté réformée dans les Alpes-de-Hautes-Provence , Archimendrite Élie Delaune, higoumène du monastère Notre-Dame de La Faurie, P. René-Hugues de la Chaisserie, Abbé du monastère Notre-Dame de Ganagobie. Merci aussi pour la présence et le ministère passionné du père Gaston Savornin, délégué diocésain à l’œcuménisme et merci de la communion de Mgr Loizeau, évêque catholique du diocèse de Digne. Par son souci de l’œcuménisme dans notre diocèse il répond à l’un des appels du Concile Vatican II.  « Le Concile constate avec joie l'accroissement de la participation des fidèles catholiques à la tâche œcuménique. Il confie celle-ci aux évêques de toute la terre pour qu'ils veillent à la promouvoir et qu'ils l'orientent avec discernement. »

L’évêque n’est pas concerné, seul par ce service, l’ensemble des fidèles, laïcs et ordonnés sont appelés à œuvrer dans cette dynamique de l’œcuménisme.

« Le souci de réaliser l'union concerne l'Eglise tout entière, fidèles autant que pasteurs, et touche chacun selon ses possibilités, aussi bien dans la vie quotidienne que dans les recherches théologiques et historiques. Un souci de cette sorte manifeste déjà, d'une certaine façon, la liaison fraternelle qui existe entre les chrétiens et conduit vers l'unité pleine et parfaite, selon la bienveillance de Dieu. »

Je tiens aussi à remercier la municipalité de Malijai qui nous prête cette salle chaque année, je remercie aussi les paroissiens qui mettent tout en œuvre pour que cette soirée se déroule le mieux possible.

Enfin je remercie le père Pierre-Jean Grange, mon prédécesseur qui a eu dès son installation ici cette formidable intuition des soirées œcuméniques. Je suis très heureux de continuer cette belle intuition et ce n’est pas rien d’inscrire le chiffre 14 à cette soirée.

J’ai proposé ce thème du sacerdoce car le pape Benoît XVI a promulgué une année de réflexion sur le thème du ministère presbytéral. Thème que nous pouvions aborder tel quel avec nos frères des Eglises orthodoxes mais qui aurait été plus délicat à développer avec les églises de la réforme. Alors je me suis permis d’utiliser un terme plus englobant : celui de sacerdoce pour que chacun puisse s’exprimer plus largement. Le concile Vatican II utilise d’ailleurs ce terme assez facilement en jouant sur la fécondité réciproque du sacerdoce commun des baptisés et du sacerdoce ministériel, ordonnés bien entendu à l’unique sacerdoce du Christ.

La soirée se déroulera ainsi, chaque intervenant parlera 20 mn et mon chronomètre électronique sera impitoyable puis nous aurons un petit temps de pause de 5mn et nous terminerons par un libre échange. Les interventions auront lieu comme suit par ordre alphabétique des noms de famille : d’abord l’Église réformée, puis l’Église catholique et enfin l’Église Orthodoxe.

Nous terminerons cette soirée par un temps de prière lié au thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens de cette année : « c’est vous qui êtes témoins ».

Prière finale :

Dans l’évangile de saint Luc au chapitre 24

Comme ils parlaient ainsi, Jésus fut présent au milieu d’eux et il leur dit : « La paix soit avec vous ». Effrayés et remplis de crainte, ils pensaient voir un esprit. Et il leur dit : « Quel est ce trouble et pourquoi ces objections s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Regardez mes mains et mes pieds : C’est bien moi. Touchez-moi, regardez ; un esprit n’a ni chair, ni os, comme vous voyez que j’en ai ». A ces mots, il leur montra ses mains et ses pieds. Comme, sous l’effet de la joie, ils restaient encore incrédules et comme ils s’étonnaient, il leur dit : « Avez-vous ici de quoi manger » ? Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé ; il le prit et mangea sous leurs yeux. Puis il leur dit : « Voici les paroles que je vous ai adressées quand j’étais encore avec vous : il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes ». Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Ecritures, et il leur dit : « C’est comme il a été écrit : le Christ souffrira et ressuscitera des morts le troisième jour, et on prêchera en son nom la conversion et le pardon des péchés à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Pour vous, demeurez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez, d’en haut, revêtus de puissance ». Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Or, comme il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel. Eux, après s’être prosternés devant lui, retournèrent à Jérusalem pleins de joie, et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.

Notre Père

Dieu d’amour, tu nous as montré ton hospitalité en Christ. Nous reconnaissons que c’est en partageant nos dons avec les autres que nous te rencontrons. Donne-nous la grâce d’être unis quand nous cheminons ensemble et de te reconnaître en chacun de nous. En accueillant l’étranger en ton nom, fais que nous témoignions de ton hospitalité et de ta justice. Nous te le demandons à toi le Vivant pour les siècles des siècles