introduction de la rencontre
par Monseigneur Loizeau
Sainte Claire et Saint François
Fraternité de Riez, 11 août 2010,
Chaque année, nous sommes toujours heureux de nous retrouver sur cette colline Saint Maxime, ouverte aux grands vents et aux ombrages frais du mois d’août. Nous sommes heureux de nous retrouver ici auprès de votre lieu de vie, mes chères Sœurs Clarisses, vous qui nous ouvrez au grand vent de l’esprit d’Assise et nous offrez un oasis de prière dans la mouvance de l’Esprit-Saint. Merci pour votre témoignage évangélique au milieu de nous, gens du pays et vacanciers, curés et curistes…
Cette année, vous voulez, mes Sœurs, nous faire méditer sur la relation fraternelle et spirituelle entre François et Claire. Nous allons vous suivre au cours de cette célébration eucharistique, puis du repas convivial et enfin d’une représentation scénique avec des jeunes.
Dans les « Actes du bienheureux François » réédités récemment, on raconte un épisode de la vie du Saint (chapitre 16) : « Comment Dieu révéla à Sainte Claire que François devait prêcher »… François affrontait un grand doute : devait-il s’employer à une prière continuelle ou se livrer parfois à la prédication ? Et il désirait fort savoir ce qui plairait le plus au Seigneur Jésus-Christ. Il demanda conseil à ses compagnons et envoya Frère Massée trouver réponse auprès de Sœur Claire. Celle-ci lui fit dire : « Le Christ veut que tu ailles prêcher car il ne t’a pas appelé pour toi seul, mais aussi pour le salut des autres ».
C’est dans cet esprit tout franciscain que Sœur Bénédicte et moi-même avons demandé au Père Gaston Savornin de prêcher aujourd’hui pour notre salut. Il est, entre autres responsabilités, délégué diocésain à la vie religieuse contemplative. Mes Soeurs, je le sais proche de vous, en mon nom : il vous accompagne dans vos réflexions de vie commune. Il saura aujourd’hui nous ouvrir à l’esprit d’Assise, esprit qui donne et fait la Paix, esprit qui nous éveille à l’Amour universel de Celui que Frère Jean de l’Alverne appelait « très haut Fils de Dieu, vraie lumière des esprits ; Jésus notre rédemption, notre amour et notre désir. Illumine-moi, très gracieux maître et très tendre pasteur, car je suis ta petite brebis, quoique indigne !» (chapitre 49).
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