Et que brûle la flamme du diocèse! ( retour page Lourdes 2008 )
Il est un peu plus de 20h, ce vendredi 22 août 2008 sur un parking de Manosque. Les cars du pèlerinage arrivent les uns après les autres. Au milieu des pèlerins qui cherchent à récupérer leurs bagages, un jeune témoigne de son affection à un malade en fauteuil roulant. Quelques instants plus tard, dans le car en direction de Digne, nous apprendrons qu'un des pitchouns, qui s'étaient rendus la veille à Bartrés, là où vécut Bernadette, avait décidé d'être brancardier l'année prochaine! Deux exemples parmi d'autres qui parlent d'eux-mêmes sur l'élan de solidarité qu'a suscité ce pèlerinage.
De solidarité, il en a été question aussi, jeudi, lors du chemin de croix : notre évêque, Mgr François-Xavier Loizeau, citant les derniers évènements douloureux de l'actualité (le crash de Madrid ou les soldats français tués en Afghanistan), a indiqué qu'il « nous fallait jeter au pied de la croix, ces fleurs fanées, mais ces fleurs quand même ». Le matin, une dizaine de malades avaient déjà fait cette expérience unique de dépouillement, avec la plongée dans la piscine. « C'est la deuxième fois que j'y vais, explique Robert, 80 ans, de Manosque, affecté notamment par une quasi cécité. J'ai demandé d'avoir le courage de continuer à lutter ».
Lors de la messe, vendredi, centrée sur le magnificat, Mgr Loizeau avait indiqué que « ce chant de l'Eglise, louange aux merveilles de l'Amour de Dieu, nous engage à la conversion, et à devenir disciples, c'est à dire à l'écoute des souffrants, et solidaires des blessés de la vie ». Remerciant longuement tous ceux qui ont contribué à la réussite ce pèlerinage (le Père Vian, le vicaire général, les animateurs des groupes de jeunes...), le Père évêque s'est félicité de « ce temps fort de la vie du diocèse, résumé de ce que nous faisons et représentons », avant de conclure: « Que ce pèlerinage entraîne notre diocèse dans un Nouvel Elan Missionnaire! ». De son côté, Christian Vian, le directeur du pèlerinage, n'a pas caché sa satisfaction d'avoir vécu « un bon pèlerinage ».Le dernier geste du pèlerinage a été le dépôt, au brûloir à côté de la grotte, du cierge du diocèse, minutieusement décoré par le groupe des ados. La flamme de l'espérance brûle sur le diocèse...
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