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afin de faire connaître et aimer le Christ Jésus
et son Evangile. Au nom du Christ et avec la force de l’Esprit-Saint,
nous essayons de toutes nos forces d’accomplir la
Parole de Dieu pour que
nos frères humains en soient heureux. Soyons déjà émerveillés
par la confiance que le Seigneur nous fait d’être
porteurs de sa Parole, de sa Bonne Nouvelle du salut adressée à tous.
Le
rassemblement diocésain « Ecclesia
04 » nous a plongés dans la joie de
cet émerveillement. Il nous a rassemblés pour
nous envoyer « guérir et ressusciter, en proclamant
que le Royaume de Dieu est tout proche » (Mt 10, 7-8).
Nous pouvons en rendre témoignage : il y eut ce jour-là comme
une grâce de Pentecôte sur notre Eglise, avec le
puissance de l’Esprit qui envoie !
Il
y a eu ensuite les Haltes spirituelles de l’Avent.
Ces expériences de prière dans les communautés
religieuses de notre diocèse sont un bienfait spirituel
et il nous faudra, de cette façon encore, poursuivre cette « lectio
divina », cette lecture priante des textes de l’Ecriture
Sainte. D’une autre façon, les rencontres
du temps de Carême poursuivront, à partir
de textes des épîtres de Saint Paul, cet approfondissement
spirituel pour nourrir la vie et la mission de nos communautés
ecclésiales.
Pendant
ce mois de janvier, j’ai demandé un effort supplémentaire
pour nos secteurs paroissiaux ou nos archiprêtrés.
Il s’agit de prendre un temps de réflexion
au sujet de notre collaboration dans l’Eglise sur
le terrain, à partir d’une grille de travail qui
a été adressée aux responsables pastoraux.
Comme évêque, j’attends beaucoup pour l’avenir
de notre diocèse de la remontée de ces indications
concrètes, qui seront la base de la journée
synodale que je convoque pour le samedi 13 juin prochain.
M’appuyant sur cette rencontre, je proposerai, en
octobre, des orientations pour la vie
et la mission de nos communautés et l’esprit de
collaboration entre les différents acteurs pastoraux afin
que se réalise un renouveau de nos communautés
et de nos personnes pour l’évangélisation.
Tout
au cours de cette démarche synodale, nous avons essayé et
nous essayons encore de « repartir du Christ »,
de sa Personne, de son Esprit. Cette démarche est avant
tout d’ordre spirituel. Elle impliquera des conversions
personnelles et communautaires pour faire grandir le Royaume
de Dieu parmi nous.
L’Apôtre
Saint Paul, dont nous célébrons l’Année
jubilaire, nous indique la juste attitude du missionnaire : « Il
faut que l’on nous regarde seulement comme les serviteurs
du Christ et les intendants des mystères de Dieu »,
en « méritant la confiance » du
moissonneur, sans se préoccuper du qu’en-dira-t-on (1
Co 4, 1-3) ! C’est lui, Dieu, qui sème et fait croître,
avec notre service !
Ce
qui importe avant tout, c’est d’annoncer
que « le Royaume est tout proche » (Mt
10, 8). A ses disciples, Jésus disait : « Ne
dites-vous pas : encore un peu et viendra la moisson. Mais
moi, je vous dis : levez les yeux et regardez : déjà les
champs sont blancs pour la moisson ! » (Jn 4,
35). Oui, pour l’Eglise, le temps de la moisson c’est
tout de suite ; la mission est notre affaire aujourd’hui
parce que c’est le temps de Dieu ! Ce temps nous presse :
allons moissonner le blé et l’offrir pour l’Eucharistie !
+
François-Xavier Loizeau, évêque de Digne
(extrait de
l’homélie prononcée le 22 janvier, en la
fête des Saints Vincent et Domnin, premiers évangélisateurs
et fondateurs de notre Eglise diocésaine). |
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