Hymne à Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

 

                            Charmant docteur , gente sainte Thérèse,

                            Toi qui si bien défendis cette thèse

                            Que pour grandir on doit être petit ,

                            Quand faut la foi, donne-nous ta confiance  :

                            Que d’abandon nous possédions la science

                            Et d’aimer Dieu l’insatiable appétit !

 

                            Dieu t’a donné, dès ta plus tendre enfance,

                            Des plus grands saints la plus grande insistance

                            À recevoir leur ration de Beauté.

                            Des tout-petits tu avais cette audace,

                            Prenant au mot Jésus qui les embrasse ,

                            De dire au Roi : « Je veux l’éternité ! »

 

                            Toi qui reçus le don d’être fertile,

                            De faire en toi fleurir tout l’Évangile

                            Et d’en parler délicieusement,

                            C’est, à vrai dire, un bien joli mystère

                            Qu’en peu de jours, sur notre pauvre terre,

                            De tant d’élus tu fis l’enfantement.

 

                            Toi, du Carmel, la plus savante rose,

                            Du juste mot tu nommais toute chose

                            Et seul l’Amour te servait de refrain.

                            De trois fois rien, tu chantais une fête !

                            Sois donc aussi princesse des poètes ;

                            Redouble en nous tes sublimes quatrains.

 

                            Que jusqu’à nous ta pureté s’exhale !

                            Jette ici-bas tes millions de pétales

                            Et cette joie que plus rien ne retient !

                            Ton si beau Ciel, petite sœur Thérèse

                            Ton si beau Ciel – N’en serions-nous bien aises ? –

                            Vis-le sans cesse à nous faire du bien !

                                                                                              Guy Jampierre, diacre, Septembre 2008

 

Ce poème, comme la plupart des œuvres poétiques de l’auteur, figure sur le site internet « Guy Jampierre, Poésie du spirituel et de l’oreille »  www.jampierre.com  mot de passe : versgj

Jean-Paul II décréta Thérèse docteur de l’Eglise en 1997, consacrant ainsi sa doctrine.

La spiritualité de Thérèse s’ordonne autour de « la petite voie » ou « voie de l’enfance spirituelle ».

Manque.

Confiance en Dieu dont le passage dans « la nuit de la foi » ne sut priver Thérèse.

cf. Marc 9, 36-37 : Puis, prenant un petit enfant, il le plaça au milieu d’eux, et, l’ayant embrassé, il leur dit : « Quiconque accueille un petit enfant comme celui-ci à cause de mon nom, c’est moi qu’il accueille ; et quiconque m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

cf. Marc 10, 14 : Ce que voyant, Jésus leur dit : « Laissez les petits enfants venir à moi ; ne les empêchez pas, car c’est à leur pareils qu’appartient le Royaume de Dieu. »

Malgré sa réclusion religieuse et sa maladie, Thérèse est devenue la patronne des missions. Dans Ma joie (Poésie 45), elle écrit : « Ma joie, c’est de lutter sans cesse/ Afin d’enfanter des élus. »

Thérèse avait visiblement un penchant pour le huitain fait de quatrains juxtaposés.

Thérèse se réjouissait d’aller « jeter des fleurs avec les anges », et de nous en faire bénéficier.

   On connaît cette belle promesse de sainte Thérèse : « Je passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre. »


Digne Riez Sisteron





 


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