Madagascar
est une nouvelle fois gravement touchée par les
cyclones. Déjà fin janvier, un cyclone avait
fait 13 morts et plusieurs milliers de sinistrés.
Le dernier en date, dénommé Ivan, a frappé la
grande île les 17, 18 et 19 février, avec
des vents soufflants à 230 km/heure accompagnés
de pluies torrentielles. De catégorie 4 sur l'échelle
de Saffir-Simpson, son intensité est comparable à celle
de l'ouragan Katrina qui avait englouti la Nouvelle-Orléans
en 2005.
En
traversant le pays d'est en ouest, le cyclone a touché 12
des 22 régions malgaches et provoqué la mort
d'au moins 44 personnes. On dénombre également
211 000 personnes sinistrées et 145 000
sans-abri dont 20 000 dans Antananarivo, la capitale.
A
ce bilan provisoire, on peut ajouter 20 000 hectares
de rizières inondés dont 15 000 hectares
dans la région d'Alaotra Mangoro, premier grenier à riz
de Madagascar avec 30 % de la production rizicole nationale.
Le gouvernement malgache juge la situation très
grave et déplore l'insuffisance des moyens à sa
disposition pour gérer cette catastrophe. Il a lancé un
appel d'urgence à la communauté internationale.
2 – Actions
Caritas
Internationalis a demandé au Secours Catholique/Caritas
France, pour qui Madagascar est un pays prioritaire, de
travailler étroitement avec la Caritas nationale
et la Caritas américaine (CRS) qui est déjà sur
place. En effet, le Secours Catholique/Caritas France et
Caritas USA assument le rôle et les responsabilités
indiqués dans les Directives de Caritas Internationalis
en tant que Partenaires Accompagnateurs de Caritas Madagascar
pour la réponse à l'urgence. Ensemble, les
trois partenaires du réseau Caritas définiront
un programme de distribution de vivres, notamment des farines
spéciales pour les enfants de moins de cinq ans
et les femmes enceintes ou allaitantes et cibleront en
particulier les zones où n'interviennent pas les
autres Ongs.
3
- Engagement du Secours Catholique.
Le
Secours Catholique a déjà envoyé un
bénévole pour déterminer l'étendue
des besoins. Très vite, un assistant technique dont
la mission sera d'apporter un soutien aux équipes
chargées du projet sur le terrain sera expatrié pendant
six mois minimum. En étroite collaboration avec
les deux autres partenaires du réseau, il appuiera
la mise en place du programme défini.
Le Secours Catholique
a immédiatement débloqué 50 000 € et
appelle aux dons. |