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De
Pétra, la ville rose, à Jérusalem, la
ville éternelle,
sur les chemins de l'Exode et de l'Évangile
du 14 octobre au 24 octobre 2007
avec Monseigneur Loizeau
Quarante-deux pèlerins sur les pas du Christ.
Au commencement était le désert
de Jordanie : prière, calme, solitude. « Impossible
de traverser le désert… à moins que
quelqu’un ne donne l’eau pour apaiser la soif.
» Au mont Nébo évocation de la mort
de Moïse et contemplation de la Terre Promise.
Randonnée à pied dans Pétra
Perle rose, précieuse, trésor nabatéen
de Jordanie.
Enchassée dans son écrin grandiose et minéral.
Temples, tombeaux impressionnants sculptés à
même la roche.
Renommée pour les couleurs diaprées de ses
pierres.
Antique cité, passage des caravanes chargées
d’encens, d’épices et de bois précieux.
Évocation de l’eau
Remontée aux sources : eau de Béthanie, eau
de Banias, Jourdain nous rappelant le baptême de Jésus
et le nôtre.
Évocation de la lumière :
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À Pétra :
« On reconnaît la présence de la Lumière
aux couleurs qu’elle dépose en tout lieu
et en tout être. »
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Au mont Thabor : Jésus
est Lumière pour nous. « Instants de sérénité,
calme d’un paysage, douceur d’un dialogue
et les jours sont transfigurés ».
Nos pas dans la vie de Jésus :
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L’Annonciation dans
la grotte de Nazareth, humble demeure de Marie
-
Sa naissance dans la grotte
de Bethléem, l’étoile rayonnante nous
annonce la Bonne Nouvelle.
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Sa vie quotidienne simple
et modeste à la fontaine de Marie et dans les ruelles
de Nazareth.
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Sa vie publique : le lac
de Tibériade nous offre un paysage inchangé
depuis deux mille ans. Sur ses rives, Jésus a vécu
et enseigné à Capharnaüm, dans la maison
de Pierre et dans la synagogue, il y a multiplié
les pains et les poissons à Tabgha.
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Sa Passion : Jésus
monte à Jérusalem et nous pérégrinons
derrière lui.
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Découverte de la
ville sainte depuis le mont des Oliviers l’impressionnante
muraille et sa belle porte, les cimetières juif
et musulman, le dôme du rocher, la mosquée
El Aqsa.
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Sur le mont Sion, la chambre
haute du Cénacle, fut le témoin de la dernière
Cène et de la Pentecôte.
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Le jardin des Oliviers
: arbres millénaires de paix et de confiance et
le rocher de l’agonie dans la basilique des Nations.
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La basilique de Saint-Pierre-en-Gallicante
où dans la profondeur de roche est creusée
la cellule de l’emprisonnement.
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Le Chemin de Croix à
travers la Via Dolorosa qui serpente dans les souks de
la vieille ville de Jérusalem. Instants très
forts, pour les pèlerins, de recueillement, de
prières, de méditation.
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Arrivée au Saint-Sépulcre
: la mort de Jésus au Golgotha (que l’on
peut toucher) et la résurrection (dévotion
et respect au Tombeau vide).
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Les messes : dans le désert,
au mont Nebo, à Pétra dans la basilique
byzantine, à la grotte de Nazareth, au bord du
lac de Tibériade, à Saint-Pierre-en-Gallicante,
au Saint-Sépulcre. Havres de paix, de silence où
notre foi grandit.
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Les visitations
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La Vierge Marie à
Élizabeth à Ein Karem
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Monseigneur Marcuzzo
à Nazareth
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Les petits frères
de Foucauld à Nazareth
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Sœur Sophie à
Bethléem
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Père Yacoub à
Bethléem
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Docteur Safar à
Jérusalem
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Père Tardivi
à Jérusalem
qui encouragent les chrétiens de Terre Sainte qui
se sentent bien seuls.
Les murs :
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Mur occidental : mur de
prières pour les Juifs. Pour eux, l’Espérance
est si forte qu’elle peut traverser la dureté
de la pierre.
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Mur de la honte autour des
territoires. Nous l’avons traversé à
Bethléem.
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Yad Vashem : le mémorial
de la Shoah.
Pour suivre Jésus, nous en avons gravi, des marches
(parfois très hautes et glissantes), nous en avons
franchi des portes (étroites, basses, portes de Jérusalem…)
nous en avons accompli des marches à pied (dans le
désert, dans les villes) marches lentes et méditatives
qui ont été des temps d’intériorisation,
de dialogue en profondeur avec notre Dieu car « la
maison où Dieu établit sa demeure, c’est
l’être humain. » Jésus nous demande
d’être des témoins vivants de sa Bonne
Nouvelle autour de nous, de rayonner de sa Lumière.
Pour un nouvel élan missionnaire n’est-il
pas le programme de notre diocèse ?
Plein les yeux, plein la tête, plein le cœur
de beauté et de lumière, nous sommes revenus
de ce beau pèlerinage pleins de courage et d’audace
comme les pèlerins d’Emmaüs.
Un grand merci de tout cœur à nos guides Anton
et Georges, à Firmin, berger toujours aussi entraînant
pour ses brebis, à Mgr Loizeau et à tous les
pèlerins qui ont formé un groupe très
amical, solidaire, enrichissant.
Jacqueline Masselot
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