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  Jean-Paul II et la paix  
     
 

Jean-Paul II au service de la Paix

Le 13 janvier 2003, dans son discours de vœux aux ambassadeurs accrédités près de lui au Vatican, Jean-Paul II a rappelé sa position de toujours : « Oui à la Vie ! Non à la guerre ! … La guerre est toujours une défaite de l'humanité »


« Je suis personnellement impressionné par le sentiment de peur qui habite souvent le cœur de nos contemporains. Le terrorisme sournois qui peut frapper à tout instant et partout ; le problème non résolu du Moyen-Orient. avec la Terre sainte et l'Irak (...) . Ce sont autant de fléaux qui menacent la survie de l'humanité. la sérénité des personnes et la sécurité des sociétés.
Mais tout peut changer. Cela dépend de chacun de nous. Chacun peut développer en lui le potentiel de fol de probité, de.respect d'autrui, de dévouement au service des autres. Cela dépend aussi, bien évidemment, des responsables politiques, appelés à servir le bien commun.

D'abord, un « Oui à la Vie » !
Respecter la vie et les vies : tout commence là puisque le plus fondamental des droits humains est bien le droit à la vie. L'avortement, l'euthanasie ou le clonage humain, par exemple, risquent de réduire la personne humaine à un simple objet : la vie et la mort sur commande en quelque sorte ! Le combat pour la paix est toujours un combat pour la vie!

Ensuite le respect du droit !
Aujourd'hui les hommes politiques ont à leur disposition des textes et des institutions d'une grande pertinence. Il suffit de les mettre en pratique. Le monde serait totalement différent si l'on commençait par appliquer sincèrement les accords signés !

Enfin le devoir de solidarité :
Dans un monde surabondamment informé, mais qui paradoxalement communique si difficilement et où les conditions d'existence sont scandaleusement inégales, il est important de ne rien négliger afin que tous se sentent responsables de la croissance et du bonheur de tous. (...) Voilà pourquoi des choix s'imposent pour que l'homme ait encore un avenir. Pour cela, les peuples de la terre et leurs dirigeants doivent avoir parfois le courage de dire «non ».

« Non à la mort » ! C'est-à-dire non à tout ce qui attente à l'incomparable dignité de tous les êtres humains, à commencer par celle des enfants à naître. (...) Non à tout ce qui affaiblit la famille, cellule fondamentale de la société. Non à tout ce qui détruit chez l'enfant le sens de l'effort, le respect de soi et de l'autre, le sens du service.

« Non à l'égoïsme » I C'est-à-dire à tout ce qui pousse l'homme à se protéger dans le cocon d'une classe sociale privilégiée ou d'un confort culturel qui exclut autrui. La façon de vivre de ceux qui jouissent du bien-être, leur manière de consommer, doivent être revues à la lumière des répercussions sur les autres pays. Que l'on songe, par exemple, au problème de l'eau (…) L'égoïsme, c'est aussi l'indifférence des nations nanties par rapport aux pays laissés pour compte. Tous les peuples ont le droit de recevoir une part. équitable des biens de ce monde et du savoir faire des pays les plus capables. Comment ne pas penser ici par exemple, à l'accès de tous aux médicaments génériques, nécessaire pour soutenir la lutte contre les pandémies actuelles ?(...)

« Non à la guerre » !
Elle n'est jamais une fatalité. Elle est toujours une défaite de l'humanité. Le droit international, le dialogue loyal, la solidarité entre États, l'exercice si noble de la diplomatie, sont les moyens dignes de l'homme et des nations pour résoudre leurs différends. (…) La guerre n'est jamais un moyen comme un autre que l'on peut choisir d'utiliser pour régler des différends entre nations. Comme le rappellent la charte de l'Organisation des Nations unies et le droit international on ne peut s'y résoudre, même s'il s'agit d'assurer le bien commun , qu'à la dernière extrémité et selon les conditions très strictes, sans négliger les conséquences pour les populations civiles durant et après les opérations. II est donc possible de changer le cours des événements dès lors que prévalent la bonne volonté, la confiance en l'autre, la mise en œuvre des engagements pris et la coopération entre partenaires responsables. (…)
Pour éviter de tomber dans le chaos deux exigences me semblent s'imposer. D'abord retrouver, au sein des États et entre les États la valeur primordiale de la loi naturelle, qui a inspiré jadis le droit des gens et les premiers penseurs du droit international. Même si certains remettent aujourd'hui en question sa validité, je suis convaincu que ses principes généraux et universels sont toujours capables de faire mieux percevoir l'unité du genre humain et de favoriser le perfectionnement de la conscience des gouvernants comme des gouvernés.
Ensuite l'action persévérante d'hommes d'état probes et désintéressés. En effet, l'indispensable compétence professionnelle des responsables politiques ne peut être légitimée que par l'attachement à de fortes convictions éthiques. Comment pourrait-on prétendre traiter des affaires du monde sans référence à cet ensemble de principes qui sont à la base de œ « bien commun universel » dont l'encyclique "Pacem in terris" du Pape Jean XXIII a si bien parlé ? Il sera toujours possible à un dirigeant logique avec ses convictions de se refuser à des situations d'injustice ou à des déviances institutionnelles ou d'y mettre fin. Nous retrouvons là, je crois, ce que l'on appelle couramment aujourd'hui la "bonne gouvernance" (…)

II est évident que, pour un croyant, s'ajoutent à ces motivations celles que lui donne la foi en un Dieu créateur et père de tous les hommes, qui lui confie la gestion de la terre et le devoir de l'amour fraternel. C'est dire combien l'État a tout intérêt à veiller à ce que la liberté religieuse, droit naturel - c'est à dire à la fois individuel et social -, soit effectivement garantie à tous.(...) »

 
     
   
 
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