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Saint-Ours, d’origine irlandaise, était invoqué
pour guérir les malades et l’histoire, la tradition,
rapporte que des guérissons miraculeuses se sont produites
à cet endroit.
La chapelle Saint-Ours est située un peu à l’écart
du village, au pied d’un grand massif rocheux d’où
surgit une source abondante. Le chemin de procession, entre le village
et la chapelle, est bordé de douze oratoires, chacun étant
une station du chemin de croix. Les niches de ces oratoires abritent
depuis 1999 des figurations en céramique des scènes
de la crucifixion, œuvre de Jean Derval.
On venait à la chapelle Saint-Ours de toutes les vallées
environnantes y compris du Piémont. On y amenait des malades
des paralytiques. Les jeunes filles en recherche d’un époux
venaient solliciter Saint-Ours, elles devaient tourner trois fois
autour de la chapelle, boire sept fois de l’eau de la source
et arracher un petit morceau du bois de la grande croix érigée
à proximité, suivant ce rituel leur vœu pouvait
être exaucé. On amenait aussi à Saint-Ours les
enfants mort-nés. L’enfant était présenté
dans la chapelle et plusieurs personnes priaient avec ferveur autour
de lui et lorsqu’en priant on voyait, ou croyait voir, dans
la pénombre et à la lueur des cierges, un infime signe
de vie, très rapidement on baptisait l’enfant, qui
miraculeusement était alors sauvé des limbes éternelles.
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