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  Un tsunami par an
depuis trente ans
 
     
 

Des paradis transformés subitement en enfer. Des dizaines de milliers de morts et de disparus. Parmi eux, des milliers et des milliers d’enfants qui jouaient joyeusement sur la plage. Qui ne fut pas ému aux larmes devant ces images de désolation transmises par les médias ? Quel élan de solidarité sans égal suscité aussi par ce drame démontrant que les hommes savent encore compatir. Le choc des images a suffi à faire battre le cœur du monde entier.

Et pourtant… En France, à côté de chez nous, dans chaque département, un autre tsunami provoque silencieusement chaque année depuis trente ans autant de petites victimes innocentes, six millions de victimes estimées ! Mais les télévisions ne montrent pas les images de ce massacre légalisé. Elles refusent de passer, par exemple, le film « Le cri silencieux » du Dr Nathanson, montrant l’échographie d’un bébé essayant d’échapper, non pas à une vague de vingt mètres, mais à l’arme mortelle utilisée lors d’un avortement ! Échographie qui pourtant transforma en un instant ce médecin alors favorable à l’IVG en un fervent défenseur du tout petit à naître.

Aucun « reality show » n’invite sur ses plateaux une de ces nombreuses femmes qui, ayant eu recours à l’avortement, souffre encore, bien des années après, des séquelles psychologiques de son geste souvent imposé par son entourage, et même désormais par la loi – le fameux délit d’entrave à l’IVG prévu par la loi Neiertz de 1993 interdit en effet aux assistantes sociales d’intervenir pour dissuader une femme d’avorter, même si celle-ci est soumise à une pression évidente – Et pourtant le syndrome post-abortif existe bel et bien malheureusement. Il a été décrit scientifiquement par une équipe de médecins américains et publié dans une étude du Dr Susan Stanford. ( « La femme blessée » édité chez Fayard )

Les émissions n’invitent jamais non plus ces médecins ou ces infirmières qui font partie du rouage de l’avortement et qui, n’en pouvant plus, quittent le réseau mortel sur la pointe des pieds. Je n’ose pas ici relater in extenso ce témoignage d’une assistante médicale qui ne pouvait plus supporter la vision de ces petits corps de bébé de douze semaines parfaitement formés : les petits pieds, les petites mains, les petits visages… On ne dit pas non plus qu’une partie du corps médical ne supporte plus cette « mission », comme ce médecin qui pratique des avortements depuis 1975 et qui constate :
« Il y a des femmes que nous croyons aider et qu’en réalité nous enfonçons. Et le pire, vous savez ce que c’est ? On me demande de faire ça avec le sourire ! »

Tout se passe comme si la machine infernale était lancée sans retour possible. Un seul leitmotiv relayé cette fois-ci sur tous les tons par tous les médias : « L’avortement est un droit inaliénable ! » Et pourtant le témoignage silencieux de nombre d’infirmières est celui-ci : « On supporte sans rien dire. Personne ne nous demande ce qu’on pense. On n’a pas le choix ». Et quel journaliste osera rompre la conspiration du silence en divulguant cet autre témoignage d’un chef de service : « Dans cette histoire-là, on n’a pas du tout pris en considération le problème moral de celui qui pratique les avortements. Or je vous le dis, il n’est pas si à l’aise que cela : le soir, il dort mal, et fait des cauchemars. » Et celui de ce gynécologue en colère : « Il y a une hypocrisie terrible de la part du pouvoir législatif. Dans cette affaire, on a fait de la démagogie, on a refusé d’informer sur les conséquences de cet acte. C’est nous qui sommes en première ligne. Non seulement je suis en colère, mais je suis d’un pessimisme noir ».

Je pense personnellement que la seule façon de ne pas céder à ce pessimisme c’est de rompre autant que possible la conspiration de ce terrible silence qui entretient la vague mortelle. Non seulement celle qui tue ces millions de petits innocents, mais aussi celle qui blesse si profondément le corps médical et le corps social tout entier. C’est en parlant de cette souffrance que l’on pourra faire renaître la compassion. C’est pour sortir de ce cercle vicieux qu’une jeune femme d’origine polonaise , Agnès, a pris le risque de témoigner dans le numéro de janvier du journal « Famille chrétienne » :
« Ayant vécu moi-même un avortement, je suis résolument contre, même si je ne suis pas d’accord pour supprimer la loi. J’aimerais que l’accompagnement des femmes change, qu’on les aide vraiment à comprendre le désir profond de vie qu’elles portent en elles, qu’on les aide à trouver d’autres solutions que des solutions de mort. Je veux que mon témoignage serve à d’autres, pour faire changer tout cela… »

Père François Marot

 
 

 


 
       
   
 
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