
La basilique de la Visitation

La basilique vue du lac d’Annecy
Le vieil Annecy : l’ancienne prison

Saint François de Sales
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Après une nuit trés réparatrice, la seconde journée de notre pèlerinage sur les pas de St François de Sales, a débuté le jour de sa fête, le 24 janvier. Nous nous sommes rendus à la basilique de la Visitation.
Bâtie de 1909 à 1930, elle fut consacrée en 1949. Elle jouxte le monastère maison-mère de l'Ordre de la Visitation, fondé en 1610 par François de Sales et Jeanne de Chantal. Ce monastère est le 4ème lieu que les visitandines habitent depuis leur fondation.
Les dépouilles funéraires de St François de Sales et Jeanne de Chantal reposent au sommet des deux nefs latérales, dans deux sarcophages en bronze doré. Ils y ont été déposés le 2 août 1911, escortés par une immense foule d'Annéciens qui vouent un culte particulier à François de Sales, dont l'œuvre de 1602 à 1622 comme évêque de Genève en exil à Annecy, illumina la ville d'un éclat sans précédent. Jusque là, ils reposaient dans l’église Saint François au cœur de la ville.
Nous avons été très fraternellement reçus par le recteur de la basilique qui nous a retracé la vie et l'oeuvre de St François de Sales et Ste Jeanne de Chantal à travers le commentaire des vitraux de la basilique.
Après la Messe solennelle dans le coeur de la basilique, présidée par notre évêque (vous trouverez ci-joint son homélie), nous avons écouté une très intéressante conférence du Père Fournier sur la spiritualité de Saint François de Sales.
Après le repas au centre diocésain, nous avons repris la route pour Digne.
Nous avons pris la décision de renouveler tous les deux ans ce pèlerinage fraternel entre prêtres.
Merci aux diacres qui ont assuré le service pastoral en notre absence.
Ces temps fraternels entre nous sont bénéfiques pour refaire nos forces physiques, morales et spirituelles afin de mieux vous servir. Car, dans notre ordination, comme le disait Saint François de Sales, "Dieu m'avait ôté à moi-même pour me prendre à lui et puis me donner au peuple, c'est à dire qu'il m'avait converti de ce que j'étais pour moi en ce que je fusse pour eux".
Père Christophe Disdier-Chave, vicaire général.
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