Annecy 2012

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l'homélie de Mgr Loizeau
le mot du Père Christophe Disdier Chave
exposé du père Fournier
exposé du Père Blanc
perles
témoignages

Après le récit de nos deux jours à Annecy, nos internautes pourront trouver
quelques "perles" trouvées dans les écrits de Saint François de Sales
que nous avons méditées au cours de notre séjour et qu'il nous faudra appliquer dans notre vie et notre ministère.

 

François de Sales, pasteur
Lettre à Mgr André Frémyot (EA XII, 299-325)
Il n'y a non plus de différence entre l'Evangile écrit et la vie des saints qu'entre une musique notée et une musique chantée.
Quelle est donc la fin du prédicateur en l'action de prêcher ?
Sa fin et son intention doit être de faire ce que Notre Seigneur est venu faire en ce monde. Et voici ce qu'il en dit lui-même : «Je suis venu pour qu'ils aient la vie, et qu'ils l'aient en abondance (...) ».

Quand donc, le prédicateur est en chaire, il doit dire en son cœur : «Je suis venu pour que ceux-ci aient la vie, et qu'ils l'aient en abondance».
Dites peu et dites bien, c'est beaucoup (...).

Le souverain artifice, c'est de n'avoir point d'artifice. Il faut que nos paroles soient enflammées, non pas par des cris et actions démesurées, mais par l'affection intérieure. Il faut qu'elles sortent du cœur plus que de la bouche. On a beau dire, mais le cœur parle au cœur, et la langue ne parle qu'aux oreilles.
Nous ne devons pas chercher notre honneur, mais celui de Dieu; et laissez faire, Dieu cherchera le nôtre (...).

Il n'est rien d'impossible à l'amour. Notre Seigneur ne demanda pas à saint Pierre: « Es-tu savant 7 ou éloquent? », pour lui dire:
« Pais·mes brebis », mais: « M'aimes-tu ? » Il suffit de bien aimer pour bien dire ».


Lettres à Jeanne de Chantal
ð Août 1606 (EA XIII, 199)
Vous dirais-je une chose qui me fit frissonner les entrailles de crainte ? Chose vraie. Alors que nous étions au pays des glaces [Chamonix], environ huit jours, un pauvre berger courrait ça et là sur les glaces pour recourir une vache qui s'était égarée, et, ne prenant pas garde à sa course, il tomba dans une crevasse et fente de glace de 12 piques de profondeur (...).


Ô Dieu, ce dis-je, et l'ardeur de ce berger était-elle si chaude à la quête de sa vache, que cette glace ne l'a point refroidi ? Et pourquoi donc suis-je si lâche à la quête de mes brebis ? ...
Je vis merveille en ces lieux-là : les vallées étaient toutes pleines de maisons, et les monts tout pleins de glace jusques au fond. Les petites veuves, les petites villageoises, comme basses vallées, sont si fertiles, et les évêques, si hautement élevés en l'Eglise de Dieu, sont tout glacés ! Ah ! se trouvera-t-il un soleil assez fort pour fondre celle qui me transit ?


ð 9 Décembre 1612 (EA XV, 312)
J'ai dit qu'il y avait 10 ans hier que j'avais été consacré, c'est-à-dire que Dieu m'avait ôté à moi-même pour me prendre à lui, et puis me donner au peuple; c'est-à-dire qu'il m'avait converti de ce que j'étais pour moi en ce que je fusse pour eux.

 

Digne Riez Sisteron

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