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  l'histoire du diocèse  
     
 

Nous faisons partie d'un peuple en marche,
l'Église du Christ.
 
Une longue histoire nous précède:
deux mille ans de Christianisme,
au cours desquels des « Témoins »
ont annoncé l'Évangile de Jésus,
et fondé la foi en Haute Provence ...

Lisez une page d'histoire plus détaillée :
Vingt siècles de christianisme en Haute-Provence


 
La mention «Diocèse de Digne» figure pour la première fois en l'an 374 dans les actes du concile de Valence en Dauphiné; où l'on trouve, parmi d'autres, la signature d'un certain Vincent, évêque de Digne. Mais la tradition locale reprise par certains auteurs du dix-neuvième siècle fait remonter beaucoup plus haut notre évangélisation.
 
 
Nos premiers évangélisateurs auraient été saint Nazaire et saint Celse (au premier siècle), suivis après un retour de notre contrée au paganisme, de saint Pons, (troisième siècle) ; les fondateurs du diocèse de Digne ayant été toutefois saint Vincent et saint Domnin (sixième siècle).
La veille de la Révolution, neuf évêques exercent leur juridiction sur le territoire qui forme la circonscription actuelle du diocèse de Digne : les évêques de Digne, Sisteron, Riez, Senez, Glandèves; d'Embrun et d'Aix; de Gap et d'Apt.
Le Concordat (de Napoléon) place sous l'autorité de l'évêque de Digne les deux départements des Basses-Alpes (le nôtre) et Hautes-Alpes (Gap). Depuis le Concordat de 1817, les limites actuelles du diocèse correspondent à celles du département des Alpes-de-Haute-Provence.

Parmi les soixante treize évêques qui se sont succédés à Digne, on retiendra surtout :

  • Mgr Charles de Miollis (1753-1843) immortalisé sous le pseudonyme de Mgr Myriel par Victor Hugo dans « Les Misérables » ; il est le restaurateur inoublié du diocèse après la tourmente révolutionnaire et il laisse le souvenir d'un épiscopat de trente-huit ans, « vécus dans la sainteté » dont trente-trois ans de présence à Digne.
  • Mgr Marie-Dominique Sibour (1792-1857), mort archevêque de Paris.
  • Mgr Marie-Julien Meirieu (1800-1884), grand bâtisseur, auquel on doit la construction du petit séminaire et de la maîtrise épiscopale.

Parmi les saints originaires de chez nous, on compte:

  • Saint Maxime, Evêque de Riez, né à Chateauredon (cinquième siècle);
  • Saint Bevons, intrépide soldat, né à Noyers sur Jabron (dixième siècle);
  • Saint Mayeul, Abbé de Cluny, né à Valensole (910-994);
  • Saint Jean de Matha, fondateur de l'Ordre des Pères Trinitaires, né à Faucon de Barcelonnette (1160-1213);
  • Le Bienheureux Hugues de Digne, franciscain et sa sœur Sainte Douceline, nés tous deux à Digne (treizième siècle);
  • La Bienheureuse Delphine, épouse de Saint Elzéar de Sabran, née à Puimichel (1284-1310);
  • Saint Jacques Chastan, missionnaire, né à Marcoux, martyrisé en Corée (1803-1839).
 
     
   
 
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