Saint-Michel a conservé heureusement les croix qui marquaient
les trois entrées du village, malgré la destruction
des portes qui fermaient les remparts.
Le village est resté enserré dans ses remparts jusqu'en
1840 ; on autorisa alors les habitants des maisons et remises appuyées
sur le rempart à percer des ouvertures pour avoir un accès
direct à l'extérieur.
En 1862, on créa les deux rues de 5 m de large, l'une de
la porte du Serre à la porte d'Hautuelle, l'autre de la porte
du Serre à la porte Saint-Joseph, et à partir de ce
moment, la construction de maisons à l'extérieur des
remparts devint possible.
Sur la route de Banon se trouve la croix des remparts d'Hautuelle,
simple et fleurie.
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À la sortie du village vers Lincel et Dauphin se trouve une
grand calvaire de mission,
« Souvenir de la mission 1864 », à la
séparation entre les deux routes anciennes.
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Enfin, sur l'ancienne route de Forcalquier (qui
est maintenant la route de l'observatoire) se trouvait, juste
en face de l'ancienne porte Saint-Joseph une croix, en
face du lavoir. Au moment de l'agrandissement du carrefour, elle
fut déplacée d'environ vingt mètres plus
bas, où on peut la voir actuellement.
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La porte Saint-Joseph a été nommée
ainsi dans les arrêtés des conseils municipaux de
1600 à 1862. Au début du vingtième siècle,
on l'appelait aussi la porte Saint-Pierre ou la porte de Forcalquier.
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