Église de Digne
octobre 2009
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Église de Digne est le bulletin religieux mensuel du diocèse de Digne, Riez et Sisteron. Il contient les informations officielles du diocèse, et bien d'autres informations utiles. Chaque mois, vous trouverez ici le sommaire et le message de l'évêque.
extrait du bulletin religieux " Eglise de Digne "
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édito
calendrier
de Monseigneur
Informations diocésaines
In mémoriam
billet spirituel
Bioéthiqu’info: Quelle éthique pour la bioéthique ?
RUBRIQUES DU MOIS
Quelques jours avant l’arrivée dans notre diocèse, des reliques de la petite Sainte de Lisieux, se déroulera comme chaque année à cette période la Semaine Missionnaire Mondiale, du dimanche 11 au dimanche 18 octobre 2009. Le thème proposé : ‘‘Dieu aime le bon droit et la justice, la terre est remplie de son amour’’ (Ps32-5)
A cette occasion, nous sommes invités :
Tous les diocèses de France font un relais de prière pour la Mission dans le monde durant le mois d’octobre. A nous, diocèse de Digne, c’est la journée du lundi 26 octobre 2009 qui a été confiée. Nous comptons sur vous tous en union avec Thérèse (dont les reliques seront dans l’archiprêtré d’Ubaye et Blanche ce jour-là). ‘‘Un jour, nous avons eu la chance de recevoir la Bonne Nouvelle. Nous avons le devoir de ne pas dormir sur le trésor qu’est l’Evangile, de prendre les moyens pour qu’il franchisse les frontières. Il féconde en effet toutes les cultures et convertit les cœurs. Il fait contempler et aimer le seul Dieu qui nous aime au point de nous donner la vie’’. L’équipe diocésaine de Coopération Missionnaire Contact 06.87.69.47.39
OECUMENISME - SAUVEGARDE de la CREATION - ECOLOGIE
Proposition de réflexion et d'échange le 10 octobre 2009 – de 17h à 21h Salle "Père Hugues" 36, allée des Fontainiers à Digne
Le rôle de l'Oecuménisme par rapport au vaste sujet indiqué par le titre, a pour origine la "Charte Oecuménique Européenne" promulguée en 2001, réaffirmée par le Troisième Forum Oecuménique Européen de Sibiu (Roumanie) en 2007 et qui, s'adressant à l'ensemble des Eglises Chrétiennes, propose entre autres objectifs à la volonté d'unité des chrétiens : "Nous voulons coopérer ensemble à créer des conditions de vie durables pour l'ensemble de la création .... "
"Sauvegarde de la création " : cette expression indique, bien sûr, le motif de foi de la démarche oecuménique : "Dans notre foi en l'amour de Dieu, le créateur, nous reconnaissons avec gratitude le cadeau de la création, la valeur et la beauté de la nature. Mais nous voyons avec effroi que les biens de la terre sont surexploités sans considération de leur valeur propre .....
Ecologie : Ce terme placé ici signifie que les initiatives à prendre au nom de la foi au Dieu créateur et dans la dynamique spirituelle de la volonté d'unité entre chrétiens, rencontrent les convictions et initiatives de beaucoup de personnes et d'organismes ... Un écho en sera donné au cours de la soirée du 10 octobre. Quant à la date, fixée également au plan européen, elle veut signifier que les objectifs fixés d'un commun accord par l'ensemble des Eglises chrétiennes d'Europe, seront réfléchis et mis en oeuvre plus spécialement à une période déterminée en commun, à savoir entre le 1er septembre, début de l'année liturgique pour les Eglises Orthodoxes et la première quinzaine d'octobre où se trouve située la fête du ‘‘Chantre de la création’’ : Saint François d'Assise. Père Gaston Savornin
Depuis des mois, elle était attendue. Elle avait pris du retard afin d’intégrer la crise financière. Je veux parler de l’encyclique « Caritas in veritate », parue en juillet 2009, traitant du développement humain intégral, dans la charité et dans la vérité. Il s’agit de réfléchir à ce que signifie le développement ou le progrès, et à la manière d’y travailler réellement.
Se situant dans la ligne tracée par l’encyclique « Populorum progressio » en 1967, ce texte aborde les nouvelles questions que pose le développement humain. Puis, le pape expose combien l’économie de marché a besoin aussi de gratuité et de fraternité, avant d’aborder le développement des pays pauvres et son lien avec l’environnement. Après un appel à la collaboration de la famille humaine, il analyse à quelles conditions la technique peut favoriser le développement des peuples. Dans sa conclusion, il affirme que « le développement a besoin de chrétiens qui ont les mains tendues vers Dieu. »
En tant qu’ingénieur forestier et participant à l’antenne environnement et modes de vie de la conférence des évêques, j’ai eu à travailler sur ce que l’encyclique disait à propos de l’environnement. En voici un rapide aperçu.
L’environnement (tout comme la dynamique de création de la nature) est parfois évoqué à l’intérieur du déroulement général de l’encyclique. Mais, dans le chapitre IV, sur le développement des peuples, cette question fait l’objet d’un demi chapitre (§ 48 à 51), consacrant sa place dans la réflexion chrétienne. C’est la première fois qu’une encyclique traite de ce sujet en lui-même.
Benoît XVI vient juste de parler du développement des pays pauvres. Il introduit alors l’environnement, comme lié à ce développement, et dans la solidarité avec les générations futures. Les abus, dans son usage, sont souvent des obstacles au développement. L’encyclique va donc exposer la conception chrétienne du rapport entre l'homme et la nature et leur place réciproque. L’homme a une position unique mais la nature a une vocation propre. Elle est Création, don de Dieu. Elle est destinée, comme les hommes, à être "récapitulée dans le Christ à la fin des temps". L'homme doit la garder et la cultiver. Il a une responsabilité globale vis-à-vis d'elle. Il doit en faire bon usage, pour le bien de tous, au titre de « l’alliance entre l’être humain et l’environnement, qui doit être le reflet de l’amour créateur de Dieu ». Benoît XVI va reprendre cette phrase deux fois, ce qui montre l’importance qu’il y attache. Ce n’est pas anodin qu’il emploie le mot « alliance », si riche de sens pour un chrétien. Nous sommes mis en garde contre les deux positions extrêmes, également erronées : d’une part une sorte de vénération de la nature que l'on considèrerait comme supérieure à l'homme et d’autre part une exploitation irrespectueuse et destructrice des ressources naturelles.
Concrètement, le § 49 est consacré à la question cruciale des ressources énergétiques et de leur accaparement par les plus riches. Nous avons le devoir de partager ces biens non renouvelables, il est nécessaire d'en réglementer l'exploitation et, dans nos pays riches, il faut impérativement réduire notre consommation. Les conflits engendrés pour l'accès à ces ressources sont également évoqués. Les responsables de la communauté internationale sont ainsi appelés à travailler ensemble. Au § 50, cette responsabilité de l’homme est étendue à toute la création, pour qu'elle soit accueillante à tous et qu'elle nourrisse tous ses habitants, ceux d'aujourd'hui et ceux des générations futures. La conviction est affirmée qu' « il y a de la place pour tous sur la terre ». Un autre point capital est également abordé : la nécessité d'établir « les coûts économiques et sociaux dérivant de l'usage des ressources naturelles » et de les prendre en compte dans notre système économique. Mais envers l’environnement ou envers la personne humaine, il y a le même devoir de respect, et le § 51 appelle à une « écologie de l’homme », liée au « livre de la nature unique et indivisible ». Benoît XVI invite alors à « un véritable changement de mentalité qui nous amène à adopter de nouveaux styles de vie » plus attentifs à l’environnement.
Ce texte, bénéficiant de la portée d’une encyclique, apporte des repères importants :
Je me réjouis de cette avancée qu’il faut maintenant faire fructifier. Un tel document nous appelle à aller plus loin sur ce sujet de l’environnement que Benoît XVI évoque presque mensuellement dans ses discours.
La rédaction de l’encyclique a bénéficié de beaucoup de contributions et on reconnaît des styles différents. C’est un texte long et difficile à bien appréhender, mais riche à travailler. le style de la partie sur l’environnement est particulièrement compliqué. Il y a probablement eu des apports divers, ce qui produit des répétitions ou des enchaînements abrupts. Par exemple, sur la création, on décèle des phrases très audacieuses sur la vocation de la nature ou son rôle de « grammaire » d’une finalité dans un projet divin. D’autres passages évoquent une vision classique de la nature donnée à l’homme pour satisfaire ses besoins. J’y vois un reflet de la pluralité de l’Eglise catholique. Ce texte, qui a vocation à être travaillé pendant des années, par des personnes différentes, doit être porteur des différents points de vue sur un thème relativement nouveau.
Je n’ai pas compris pourquoi Benoît XVI n’a pas voulu parler de développement soutenable (ou durable). Pourtant, à la fin du § 51, il déplore les agressions aux trois volets du développement soutenable : le social, l’environnement et l’économie. Et le concept de « développement humain intégral », qui fait la trame de l’encyclique, a tout pour nourrir et éclairer la démarche de la société mondiale autour du développement soutenable. Craignait-il de voir sa vision assimilée à la conception étriquée que certains ont du développement durable ? La réponse est, peut-être, donnée vers la fin du § 51. Dans la société civile, le concept de développement soutenable est apparu à partir des préoccupations d’environnement. Il semble que Benoît XVI tienne beaucoup à ce que son concept de développement humain intégral soit ancré dans les devoirs, non d’abord vis-à-vis de l’environnement mais de la personne humaine : « On ne peut exiger les uns (devoirs envers l’environnement) et piétiner les autres (devoirs envers l’homme) ». Je regrette un peu que Benoît XVI n’ait pas pris l’occasion de se situer dans un mouvement de prise en compte et d’encouragement de la mobilisation planétaire, en train de se faire, autour de la recherche d’un développement soutenable.
Je suis aussi surpris qu’il n’ait consacré qu’un mot (au §50) aux changements climatiques. Pour le coup, c’est un problème qui pèse sur le développement des pays pauvres. Mais on ne pouvait pas tout dire. C’est une invitation à continuer à travailler. Jean-Hugues Bartet Diacre permanent
Hospitalité diocésaine St Jean de Matha
L'an dernier, année Jubilaire, nous avons commémoré ensemble : - 1858-2008 : le 150ème anniversaire des Apparitions de Notre Dame à Lourdes, - 1958-2008 : le 50èmc anniversaire de la naissance de notre Hospitalité.
Dès 1950, le désir de se rendre à Lourdes, préparer et organiser un pèlerinage, avec les pèlerins et les malades accompagnés, se manifestait d'année en année dans notre Diocèse. Nombreux étaient les obstacles, difficultés à surmonter avant de parvenir à la réalisation de ce projet. Ce n'est que 8 ans après en 1958, 100ème anniversaire des Apparitions, que le but fut atteint : naissance de notre Hospitalité et 1er Pèlerinage Diocésain à Lourdes en août 1958. Depuis cette date notre Hospitalité, fidèle à sa mission, participe chaque année avec tous les pèlerins au Pèlerinage Diocésain. L'Hospitalité est un service d'Eglise dont le but est le dévouement et la disponibilité envers les personnes malades ou handicapées qui désirent faire un pèlerinage à Lourdes. Notre rôle est de les accompagner, marcher avec eux, être auprès d'eux, de jour, de nuit, pendant le voyage, dans les chambres et assister avec eux à toutes les cérémonies. L'Hospitalité est ouverte à toute personne, sans distinction d'âge ou de situation sociale; ayant seulement la volonté de servir. Elle est constituée d'un aumônier, d'hospitalières et de brancardiers, d'infirmières, d'aides soignants, parfois d'un médecin, tous bénévoles, aucune rétribution ne leur est accordée, qui plus est, le voyage et le séjour à Lourdes sont à leur charge. Lourdes est une mission, une tâche appelée à être poursuivie toute l'année. C'est « l'après Lourdes », visiter nos malades, les aider, garder ce contact affectueux, selon les possibilités et les disponibilités de chacun. Ces dernières années, il nous est de plus en plus difficile de constituer nos équipes. Les aléas de la vie quotidienne, les obligations familiales ou professionnelles ne permettent pas à tous de participer à tous les pèlerinages, mais leur attachement à notre famille nous les ramène dès que possible. Notre service heureusement, depuis 50 ans, demeure un noyau familial qui assure au cours des générations, la pérennité de notre Hospitalité. Pérennité qui sera confortée par l'adhésion de jeunes hospitaliers, c'est notre objectif principal pour ces prochaines années. Jean-François Feyrit
Plusieurs communautés chrétiennes, des moines orthodoxes du monastère de la Dormition à Lafaurie (Hautes Alpes), des membres de la communauté de la Réconciliation de Valernes, des paroissiens du pays de la Motte Turriers, les sœurs contemplatives de Terre Basse s’étaient retrouvées pour l’office. A l’issue de la célébration, Monseigneur a béni la jolie statue représentant Marie et Jésus enfant, la main droite de Jésus placée derrière celle de Marie qu’il donne aux hommes : "(…) Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui (…) ". Cette statue a été réalisée par Frédérique Maillart, sculpteur et graveur en médaille de Sisteron. La pierre du Lubéron a été choisie pour supporter les gelées hivernales. M. Nabokoff
‘‘Pèlerinages & Romèrages au diocèse de Digne’’
par J. Dieudé et M.M. Viré Préface Père G. Savornin
L’intérêt se prolonge et s’amplifie lorsque, grâce aux documents historiques réunis, on découvre que les sites, édifices, œuvres d’art, sont porteurs d’une mémoire souvent très ancienne et d’autant plus digne d’intérêt. Enfin, la complémentarité des textes et des photos de processions, bannières, coutumes, statues…etc… peut nous aider à comprendre pourquoi depuis plusieurs années et tout spécialement en 2008, l’intérêt pour les lieux de pèlerinage et pour les traditions qui leur sont rattachées, s’est exprimée de multiples façons y compris par des études pluridisciplinaires.
N.B : L’ouvrage est disponible entre autres lieux, au Centre Diocésain de Documentation 40 allée des fontainiers à Digne.
«La catéchèse des enfants reste une priorité mais doit être proposée à tous les âges »
Interview de Mgr Christophe Dufour, président de la commission épiscopale pour la catéchèse et le catéchuménat, qui précise les orientations et les défis posés à l'Eglise en matière de formation religieuse, par Isabelle Maillet.
Comment abordez-vous cette rentrée ? Je pense à toutes les paroisses, les établissements catholiques et les aumôneries qui préparent leur rentrée. Je pense aux enfants et à leurs familles qui vont aller frapper à la porte des paroisses et demander à connaître Jésus. La catéchèse des enfants, dans le renouveau que nous voyons aujourd'hui, est une priorité. Un enfant sur deux en France est baptisé, nous avons le devoir de leur donner une éducation chrétienne avec leurs parents. Le mois de septembre est important pour rappeler aux parents qu'ils sont invités à inscrire leurs enfants au catéchisme. De même, les jeunes dans les aumôneries peuvent être questionnés pour savoir s'ils poursuivront leur chemin de chrétien comme collégiens et comme lycéens. A l'école, on apprend à lire, à écrire, à compter, à chanter, à être musicien, géographe ou mathématicien. Est-ce que l'on apprendra à prier et à devenir chrétien?
Quelles sont les orientations de la catéchèse cette année ? - C'est à chaque évêque dans son diocèse de donner les orientations catéchétiques. Depuis trois ans, un travail de renouveau de ces orientations a été effectué, de nouveaux acteurs ont été sollicités. On ne peut pas catéchiser les enfants sans leurs parents. De plus en plus d'initiatives de rencontres catéchétiques se déroulent en présence des enfants et des parents. - Nous devons également revivifier le lien entre la catéchèse et la liturgie. Beaucoup d'efforts sont faits pour accueillir les familles au cours du rassemblement dominical, qui se prolonge souvent soit par un temps catéchétique, soit par un temps convivial, soit par un repas partagé. Tout cela contribue beaucoup à cultiver les liens et la découverte que l'Eglise est une famille, que tous ceux qui se rassemblent autour du Christ le dimanche dans la prière sont des frères et des sœurs. C'est important pour les enfants et les jeunes.
Quels sont les défis que doit relever l'Eglise en matière de formation religieuse ?
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On peut se procurer Église de Digne au centre diocésain de documentation 40 allée des fontainiers, 04000 Digne-les-Bains. (Dans les anciens locaux de l’aumônerie scolaire).
au service de l'information et de la communication dans l'Église des Alpes-de-Haute-Provence inauguration du centre diocésain rénové |
On peut aussi s'abonner - c'est même conseillé ! -
Abonnement normal : 25 €
par an Église de Digne, bulletin religieux |