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  Pour un nouvel élan missionnaire
Tous invités au festin...
(Lc 14,15-24)
 
 
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« À ces mots, l'un des convives lui dit : " Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu ! "
Il lui dit : " Un homme faisait un grand dîner, auquel il invita beaucoup de monde.
À l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : "Venez ; maintenant tout est prêt. "
Et tous, comme de concert, se mirent à s'excuser. Le premier lui dit : "J'ai acheté un champ et il me faut aller le voir ; je t'en prie, tiens-moi pour excusé. "
Un autre dit : "J'ai acheté cinq paires de bœufs et je pars les essayer ; je t'en prie, tiens-moi pour excusé. "
Un autre dit : "Je viens de me marier, et c'est pourquoi je ne puis venir. "
À son retour, le serviteur rapporta cela à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : "Va-t'en vite par les places et les rues de la ville, et introduis ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. " -
"Maître, dit le serviteur, tes ordres seront exécutés, et il y a encore de la place. "
Et le maître dit au serviteur : "Va-t'en par les chemins et le long des clôtures, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison se remplisse.
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner. " »
Déroulement de la rencontre
  • Accueil mutuel (10 minutes) : rapide présentation, nouvelles à échanger…
  • Prière et/ou chant (plusieurs chants sont proposés en annexe)
  • Quelqu’un prend quelques notes ? (cela peut être intéressant pour le groupe au fil des rencontres – aussi pour faire une remontée à l’évêché à la fin du parcours)
  • Parole :
  • Échange (35 minutes) (selon le nombre en plusieurs petits groupes) :
    • Quel titre donnerions-nous à ce passage ?
      o Quel écho ce passage éveille-t-il en moi, personnellement et au niveau de la vie communautaire ?
  • Éventuellement mise en commun (s’il y a eu plusieurs groupes)
  • Repère pastoral : inviter tout le monde !
  • Échange (35 minutes) :
    • Où en sommes-nous ? Expériences positives et difficiles ? Personnellement et en communauté ?
      o Quelle conversion aurions-nous à vivre ? Comment pourrions-nous nous conformer à l’Esprit du Maître de la parabole ? Quelles suggestions et propositions concrètes faire dans le cadre du nouvel élan missionnaire dans notre diocèse ?
  • Prière (éventuellement libre et improvisée) (5 minutes)
  • Notre Père
  • Chant
  • Évaluation sommaire (5 min.) : difficulté ? intérêt ? découvertes ?
  • Annonce du prochain texte d’évangile

Après l’échange sur le ou les textes d’évangile :

Pour approfondir :
Notre Dieu est un Dieu qui invite à la joie, à la fête, au bonheur. La foi chrétienne est avant tout une bonne nouvelle de Vie, d’Amour, de fraternité, de partage de joie ! Elle n’est pas une morale mais l’annonce gratuite du salut en Jésus-Christ ; c’est en lui que l’Homme peut trouver tout ce qu’il recherche comme à tâtons au sujet de la vie, de l’amour, de la mort, du présent et de l’avenir.

Le Seigneur agit par son Esprit de façon mystérieuse, et nous nous émerveillons souvent du cheminement de personnes qui découvrent le chemin de la foi et de la communauté…
Mais, l’homme de la parabole (Dieu) a son serviteur, chargé d’inviter – et ce serviteur c’est chacun de nous ! Quelqu’un écrivait un jour sous une croix sur laquelle il y avait un Christ sans bras :
« Il n’a pas d’autres mains que les vôtres »… Le Christ veut avoir besoin de nos visages, notre bouche, nos mains… pour inviter ! Maurice Zundel, un prêtre suisse, affirmait que Dieu nous était confié ; qu’adviendra-t-il de Dieu dans le monde d’aujourd’hui du fait de mes paroles, de mes attitudes, de mes choix de vie… ?

Il y a des invités… Dans le contexte de la parabole, ces ‘premiers’ invités c’est le peuple d’Israël ; ce peuple, petit, faible avec qui Dieu a fait alliance. Non de manière exclusive mais Dieu s’est lié à jamais à ce peuple pour faire comprendre à tous les peuples qu’il voulait établir une alliance d’amour avec tous comme avec Israël. Et voilà que certains dans ce peuple oublient l’appel du Seigneur, ils sont ‘occupés’, ils ont d’autres priorités…

Il semble y avoir place pour une légitime colère… La colère du « Maître » consiste en ceci : « On continue d’inviter, même au-delà de nos critères spontanés… ». Et quand il y a encore de la place, soyons encore plus insistants, car vraiment tous sont invités !
Nous ne sommes responsables que de l’invitation, la réponse appartient aux invités qui ne cessent d’être invités…

Nous ne sommes pas chargés de transmettre la foi mais de tout faire pour la rendre possible : écarter les obstacles les plus visibles, être des témoins crédibles et sincères de l’Évangile. Voilà notre œuvre. Le reste est l’affaire de l’Esprit et de la liberté des invités.


Après l’échange autour du repère pastoral :

Pour approfondir :
Il est vrai que nous ne pouvons pas « faire boire un âne qui n’a pas soif », mais nous pouvons être un « âne qui a soif et qui boit à la Source » pour éveiller la soif de ceux que nous rencontrons et l’envie de découvrir la Source…

Les difficultés rencontrées à cause de l’indifférence apparente, le manque d’engagement ou le rejet de la foi chrétienne et/ou de l’Église, nous font parfois rester « entre nous » avec ceux qui répondent « présents » avec une tentation de repli, voire une certaine amertume et attitude critique…

L’attitude du Christ n’est pas celle-là. Il continue d’inviter, d’aller vers tous avec confiance et bienveillance. Peut-être pouvons-nous chercher ensemble comment nous soutenir pour inventer des occasions de rencontres, des propositions conviviales de partage. De simples rencontres peuvent apprivoiser et ouvrir à l’amitié…avant de pouvoir partager aussi notre foi. Notre amitié sincère, notre ouverture peuvent être des premiers pas.

Peut-être faisons-nous la remarque : il y a parfois des gens qui veulent bien un rite religieux, mais sans aucun engagement ni prise au sérieux du contenu et de la signification des sacrements… A ce sujet nous pouvons lire la version de Matthieu (22,1-10) de cette même parabole qui termine ainsi :
« Le roi entra alors pour examiner les convives, et il aperçut là un homme qui ne portait pas la tenue de noces. "Mon ami, lui dit-il, comment es-tu entré ici sans avoir une tenue de noces ?" L'autre resta muet.
Alors le roi dit aux valets : "Jetez-le, pieds et poings liés, dehors, dans les ténèbres : là seront les pleurs et les grincements de dents. "
Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

À l’époque la « tenue de noces » était offerte à l’entrée ! Répondre à l’invitation signifie donc bien sûr accepter de participer à la fête. C’est le sens de la préparation aux sacrements : prendre le temps pour découvrir ensemble le trésor de la rencontre avec le Christ dans son Église. Elle fait donc partie de l’invitation. Inviter les gens à passer d’une demande d’un rite religieux, déjà important, à une rencontre avec une Personne, celle de Jésus-Christ.

Il nous faut peut-être apprendre à écouter, à accueillir les autres là où ils en sont et doucement essayer de leur faire entendre l’invitation gratuite du Seigneur, découvrir la joie de croire, personnellement et dans une communauté fraternelle et joyeuse.

 

 
 

 

 
     
   
 
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